Institut du Sein
activite sportive et physique
Depuis 2011, l’Institut National du Cancer (INCa) a reconnu l’activité physique comme une « thérapeutique non médicamenteuse » dans le traitement du cancer, révélant ainsi les vertus du sport sur la santé y compris dans le cas de maladies graves.

L'activité physique et sportive

Depuis 2011, l’Institut National du Cancer (INCa) a reconnu l’activité physique comme une « thérapeutique non médicamenteuse » dans le traitement du cancer, révélant ainsi les vertus du sport sur la santé y compris dans le cas de maladies graves.

L’activité physique et sportive pendant et après les traitements d’un cancer du sein a été étudiée, et ses effets sont importants. Elle améliore la qualité de vie et réduit le risque de mortalité ou de survenue d’un nouveau cancer et est associée à une diminution de l’état de fatigue.

Cette efficacité est décrite pour le cancer du sein, mais aussi pour d’autres organes comme le cancer du côlon.

Qu’est-ce que l’activité physique ?

L’Activité physique adaptée est un support de soins non médicamenteux et non un sport à proprement parlé car nous ne sommes pas dans la recherche de performance.

L’activité physique adaptée doit entrer le plutôt possible dans le parcours de soin, y compris après la fin des traitements et varie suivant l’état de santé de la patiente. Cette dernière permet à la personne de mieux lutter contre certains effets secondaires de la maladie et des traitements, de mieux lutter contre la maladie, de diminuer de 30 % le taux de fatigue et la pratique permet d’augmenter d’un tiers l’énergie de la personne.

L’APA peut également intervenir en post thérapeutique des soins de kinésithérapie afin que la personne passe d’un aspect plus passif de prise en charge (kinésithérapie – massage – rééducation) vers une pratique plus volontaire et active avec l’APA.

Effet de l’activité physique sur la qualité de vie :

L’intérêt porté à la qualité de vie pour les patientes prises en charge pour un cancer du sein a amené plusieurs chercheurs et équipes, à étudier l’impact de l’activité physique sur celle-ci. Une activité physique adaptée, d’intensité faible à modérée, pendant et après le traitement, améliore la qualité de vie avec des bénéfices prouvés sur l’anxiété, la dépression, le sommeil, l’image du corps et le bien-être.
Elle diminue la sensation de fatigue et est sans effet délétère !

La pratique d’APA permet de :

  • Lutter contre certains effets secondaires liés à la maladie,
  • Maintenir ou augmenter la condition physique,
  • Diminuer les douleurs ostéo-articulaires,
  • Lutter contre l’anxiété, la dépression : diminution du stress, des troubles du sommeil, de la fatigue,
  • Avoir une meilleure image de soi, de son corps, de se le réapproprier,
  • Contrôler son poids et d’éviter de perdre de la masse maigre en restant sédentaire,
  • Lutter contre la sarcopénie.

Effet de l’activité physique sur la survie :

Une synthèse de nombreuses études sur le sujet (appelée méta-analyse en termes de publication) a été publiée pour le cancer du sein. L’activité pratiquée régulièrement avant un éventuel cancer fait partie d’une hygiène de vie recommandée par les différentes instances de Santé Publique nationales (Inpes, Anses, PNNS, …) et précisée dans les plans Cancer successifs.

  • Elle montre une réduction du risque de mortalité globale de 18% pour une activité pratiquée avant le cancer et de 41 % pour après le diagnostic,
  • Une réduction du risque de décès par cancer de 34% est montrée pour une activité développée après le diagnostic,
  • Une diminution du taux de récidive de 24% a été démontrée par le maintien d’une activité après le diagnostic et les traitements.

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