Institut du Sein
hypnose institut sein
Dans un contexte chirurgical, l’hypnose médicale fait donc partie intégrale des techniques qui peuvent être proposées pour la gestion de la douleur et/ou de l’anxiété. Bien évidemment, l’utilisation de l’hypnose médicale couvre d’autres domaines médicaux, notamment en psychothérapie ou pour la prise en charge des addictions.

L'hypnose

Dans un contexte chirurgical, l’hypnose médicale fait donc partie intégrale des techniques qui peuvent être proposées pour la gestion de la douleur et/ou de l’anxiété. Bien évidemment, l’utilisation de l’hypnose médicale couvre d’autres domaines médicaux, notamment en psychothérapie ou pour la prise en charge des addictions.

L’hypnose n’est pas dormir !

Contrairement à ce que peut laisser penser le terme et à ce que veulent nous faire croire les hypnotiseurs de spectacle, l’« hypnose » n’est pas synonyme d’un sommeil. C’est plutôt l’inverse. Le terme hypnose a été proposé au XIXème siècle par le Dr James Braid, chirurgien écossais. En effet, dans la mythologie Grecque, si Hypnos, frère de Thanatos, incarne le Dieu du sommeil, il est aussi le gardien de la nuit qui reste éveillé quand tout le monde dort.

L’hypnose, ou transe hypnotique est un phénomène naturel chez l’être humain. L’utilisation de techniques pour induire l’hypnose ne consiste finalement qu’à autoriser le sujet à faire ce qu’il fait naturellement plusieurs fois par jours depuis qu’il est né. A ce titre, chacun est « hypnotisable ». La notion que certaines personnes sont plus ou moins hypnotisables est vraie, mais c’est surtout parce que certains sujets sont moins facilement enclins à faire confiance, sont moins motivés, où sont inquiets parce qu’ils ont une idée fausse de ce qu’est l’hypnose (cf. hypnose de spectacle). Ceci pose peu de problème dans la pratique du soin médical, car le médecin adapte ses techniques à chaque patient et la motivation de ce dernier permet d’obtenir la transe hypnotique. Car il faut bien avoir compris que l’hypnose ne correspond pas à un état dans lequel un hypnotiseur va vous plonger du fait d’un certain pouvoir qui serait en sa possession, mais que c’est le sujet lui-même qui atteint cet état de conscience.

Qu’est-ce que c’est que l’hypnose médicale ?

L’utilisation médicale de l’hypnose est fort ancienne. Aujourd’hui, de nombreuses études d’imagerie cérébrale ont bien prouvé que les effets de l’hypnose sont démontrables « scientifiquement ». Ces effets sont différents notamment de la relaxation ou de la méditation. Il a bien également été montré que l’hypnose réduit la perception de la douleur mais aussi l’anxiété associée aux sensations douloureuses. Ainsi, l’hypnose améliore les deux composantes de la douleur : la composante nociceptive et la composante émotionnelle. Et ce, sans aucun effet indésirable !

Quelle utilisation au Centre Clinical ?

Au Centre Clinical, nous utilisons cet outil pour prendre en charge des patients souffrant de douleurs chroniques, mais également pour réduire l’anxiété préopératoire ou dans le contexte obstétrical. L’hypnose est également utilisée au bloc opératoire dans un environnement sécurisé (monitorage) identique à celui utilisé lors d’une anesthésie générale pour réaliser certaines interventions chirurgicales soit sous hypnose seule soit en associant de l’hypnose à une anesthésie locale ou loco-régionale.

En pratique, le professionnel de santé certifié en hypnothérapie (médecin anesthésiste, sage-femme, infirmier anesthésiste) accompagne le patient dans la transe hypnotique tout au cours de son soin. Le plus souvent, le thème qui est choisi pour la transe correspond à un lieu ou à un souvenir agréable. Pour améliorer le confort du patient durant le soin, il peut être intéressant d’associer des produits antalgiques par voie intraveineuse, ou plus souvent une anesthésie locale ou loco-régionale.

D’autres avantages sont intéressants également en anesthésie, comme par exemple, la réduction des nausées et des vomissements postopératoires, lorsqu’on utilise l’hypnose. L’emploi de l’hypnose permet également de prendre en charge l’anxiété préopératoire notamment lors de la réalisation d’une anesthésie locorégionale, et évite l’utilisation de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines qui ont de nombreux effets indésirables délétères.

Pages associées